Contes libertins de J. de la Fontaine, airs de cours et musique de ballet du grand siècle
Jean de La Fontaine nous convie entre gens de bonne compagnie et gente féminine, et s’il s’amuse çà et là des charmes de Vénus, sa muse, c’est dans le dessein de nous convaincre mille et une fois – sans dessin – « qu’une charmante nuit vaut bien mille jours heureux » …
Une soirée entre fantaisies champêtres, airs de cours sérieux et légers, ponctués par les contes licencieux du grand fabulateur Jean de La Fontaine.
Notre libertin tient des vieux conteurs du Moyen-Age ce goût d’assaisonner de salubrité goguenarde ses récits d’alcôves et de les conter avec une allégresse si légère, qu’il a le don de faire passer le plus audacieux dévergondage pour un amusement presque innocent ! Ses contes sont des hymnes à la volupté, mais aussi des modèles de discrétion et de pudeur. La Fontaine est un poète de l’intimité : plus on le fréquente, plus on l’admire, mais dès le premier tête-à-tête, on l’aime.
Le sourire, le clin d’œil, mais aussi la compassion et l’émotion se sont donné rendez-vous ce soir : Musique et Poésie mènent le bal de la séduction et du jeu amoureux, par des entrechats et entrelacs qui en font le plus beau couple de la soirée.